La compagnie Mine Raglan, dont le centre des affaires est situé à Laval, a demandé au ministère du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale de nommer un conciliateur indépendant afin de faciliter les discussions à la table des négociations avec le syndicat des Métallos, section locale 9499.
Cette demande se fait à la suite du vote des membres du syndicat en faveur d’un mandat de grève.
L’entreprise appartenant à Glencore espère que «la nomination d’un conciliateur permettra d’arriver rapidement à un terrain d’entente qui soit bénéfique et équitable pour l’ensemble de ses travailleurs, de façon à éviter un conflit de travail», peut-on lire par communiqué.
«Nous avons la conviction qu’en poursuivant les discussions, en faisant preuve d’écoute, de considération et de respect, il sera possible d’arriver à une entente qui prenne en compte les demandes des employés, tout comme le caractère cyclique du prix du nickel», précise le vice-président de Mine Raglan Pierre Barrette.
La compagnie avait déjà déposé une offre globale il y a trois semaines. Celle-ci placerait ses employés parmi les mieux rémunérés de l’industrie minière.
Mine Raglan ajoute qu’il «est de la responsabilité de l’employeur de s’assurer que les conventions collectives soient négociées de manière à préserver les emplois à long terme» et que l’entreprise souhaite «poursuivre les négociations le plus rapidement possible».
Notons que les activités de Mine Raglan se déroulent à la limite du nord du Québec. Sa propriété s’étend sur près de 70 kilomètres, d’est en ouest, et se compose d’une série de gisements à forte teneur principalement en nickel et en cuivre. (N.P.)