Embauchée en septembre dernier, la stagiaire en sexologie Cassandra Gereghty a conçu trois ateliers qui se sont déroulés du 27 février au 3 avril. Au total, cinq femmes ont pris part à l’aventure dans l’endroit sécuritaire, anonyme et confidentiel offert par le Centre des femmes, dans Laval-des-Rapides.
«Pour une première expérience, nous sommes satisfaites de la participation en raison du peu de publicité effectuée, d’affirmer Geneviève Dauphin-Johnson, co-coordonnatrice de l’organisme. Nous avons réalisé que cet espace est essentiel et de la nécessité d’un groupe permanent répondant à ce besoin de la population.»
Premier atelier
Dans un premier temps, les participantes ont abordé la diversité de leurs expériences et les différentes définitions d’identités sexuelles, ainsi que les systèmes d’oppression pouvant être vécus au quotidien.
«Ensemble, on a appris à différencier identités et orientations sexuelles, à savoir si on s’identifie au genre qu’on a attribué à la naissance», de préciser Cassandra Gereghty.
«Ça nous a permis d’apprendre à mieux cerner et jauger l’ouverture de tout le monde, poursuit Hélène, une participante trans de 65 ans qui est arrivée à Laval-des-Rapides au début des années 1960. J’ai raconté comment, à l’âge de 50 ans, j’ai décidé de devenir une femme, suivant la thérapie obligatoire, prise d’hormones, traversant les étapes physiques et impacts psychologiques, dont le deuil d’amis et de parents.»
Au travail, Hélène a subi plus d’un épisode d’humiliation verbale, parfois même des gestes physiques, sans compter l’homophobie affrontée dans la rue ou d’entendre son ancien nom lors d’un rendez-vous médical.
Deuxième et troisième rencontres
La réponse d’Hélène prend notamment la forme d’une méticuleuse recherche et collection d’articles sur le sujet de l’identité sexuelle amorcée dans les années 1990. Certaines de ses 335 perles concernent d’ailleurs les luttes LGBT à travers l’histoire et le monde qui occupait le programme du deuxième atelier.
«Nous avons également questionné ces femmes sur leur réseau de soutien, pour voir si des gens autour d’elles leur apportaient une aide, un soutien, mentionne Cassandra Gereghty. Nous tenions à mieux comprendre profondément par où elles étaient passées précédemment.»
Le groupe-pilote s’est finalement penché sur la sexualité et les pratiques sexuelles, alors que les thèmes du fantasme, désir, de l’estime de soi et image corporelle ont été discutés, sans oublier les préjugés et mythes entourant la communauté LGBT.
«Des liens amicaux se sont formés entre certaines personnes même si ce n’est pas le but recherché, confie Hélène. Il faut souligner la richesse des échanges. Le parcours de chacune est différent et ça reste fascinant.»
«Les personnes intéressées à participer à notre futur groupe pour femmes LBGTQIA+ peuvent me rejoindre au 450 629-1991, poste 29, d’ajouter Geneviève Dauphin-Johnson. Nous avons besoin de le savoir, confidentialité garantie.
Lutre contre l’homophobie
Dans le cadre de la Journée de lutte à l’homophobie, la biphobie et la transphobie, le vendredi 18 mai, deux intervenantes du G.R.I.S (Groupe de Recherche et d’Intervention Sociale) Montréal offriront une séance d’information au Centre des femmes de Laval situé au 69, 8e< Rue, dans Laval-des-Rapides.
D’une durée de deux heures, la rencontre débutera à 18h30. Objectif: démystifier l’homosexualité et la bisexualité. Les animatrices parleront de leur expérience et répondront aux questions de l’auditoire. Inscription et information: 450 629-1991 ou www.gris.ca.
Embauchée en septembre dernier, la stagiaire en sexologie Cassandra Gereghty a conçu trois ateliers qui se sont déroulés du 27 février au 3 avril. Au total, cinq femmes ont pris part à l’aventure dans l’endroit sécuritaire, anonyme et confidentiel offert par le Centre des femmes, dans Laval-des-Rapides.
«Pour une première expérience, nous sommes satisfaites de la participation en raison du peu de publicité effectuée, d’affirmer Geneviève Dauphin-Johnson, co-coordonnatrice de l’organisme. Nous avons réalisé que cet espace est essentiel et de la nécessité d’un groupe permanent répondant à ce besoin de la population.»
Premier atelier
Dans un premier temps, les participantes ont abordé la diversité de leurs expériences et les différentes définitions d’identités sexuelles, ainsi que les systèmes d’oppression pouvant être vécus au quotidien.
«Ensemble, on a appris à différencier identités et orientations sexuelles, à savoir si on s’identifie au genre qu’on a attribué à la naissance», de préciser Cassandra Gereghty.
«Ça nous a permis d’apprendre à mieux cerner et jauger l’ouverture de tout le monde, poursuit Hélène, une participante trans de 65 ans qui est arrivée à Laval-des-Rapides au début des années 1960. J’ai raconté comment, à l’âge de 50 ans, j’ai décidé de devenir une femme, suivant la thérapie obligatoire, prise d’hormones, traversant les étapes physiques et impacts psychologiques, dont le deuil d’amis et de parents.»
Au travail, Hélène a subi plus d’un épisode d’humiliation verbale, parfois même des gestes physiques, sans compter l’homophobie affrontée dans la rue ou d’entendre son ancien nom lors d’un rendez-vous médical.
Deuxième et troisième rencontres
La réponse d’Hélène prend notamment la forme d’une méticuleuse recherche et collection d’articles sur le sujet de l’identité sexuelle amorcée dans les années 1990. Certaines de ses 335 perles concernent d’ailleurs les luttes LGBT à travers l’histoire et le monde qui occupait le programme du deuxième atelier.
«Nous avons également questionné ces femmes sur leur réseau de soutien, pour voir si des gens autour d’elles leur apportaient une aide, un soutien, mentionne Cassandra Gereghty. Nous tenions à mieux comprendre profondément par où elles étaient passées précédemment.»
Le groupe-pilote s’est finalement penché sur la sexualité et les pratiques sexuelles, alors que les thèmes du fantasme, désir, de l’estime de soi et image corporelle ont été discutés, sans oublier les préjugés et mythes entourant la communauté LGBT.
«Des liens amicaux se sont formés entre certaines personnes même si ce n’est pas le but recherché, confie Hélène. Il faut souligner la richesse des échanges. Le parcours de chacune est différent et ça reste fascinant.»
«Les personnes intéressées à participer à notre futur groupe pour femmes LBGTQIA+ peuvent me rejoindre au 450 629-1991, poste 29, d’ajouter Geneviève Dauphin-Johnson. Nous avons besoin de le savoir, confidentialité garantie.
Lutre contre l’homophobie
Dans le cadre de la Journée de lutte à l’homophobie, la biphobie et la transphobie, le vendredi 18 mai, deux intervenantes du G.R.I.S (Groupe de Recherche et d’Intervention Sociale) Montréal offriront une séance d’information au Centre des femmes de Laval situé au 69, 8e< Rue, dans Laval-des-Rapides.
D’une durée de deux heures, la rencontre débutera à 18h30. Objectif: démystifier l’homosexualité et la bisexualité. Les animatrices parleront de leur expérience et répondront aux questions de l’auditoire. Inscription et information: 450 629-1991 ou www.gris.ca.