À son passage, le Courrier Laval a constaté la popularité de l’initiative, une cinquantaine de personnes, autant du personnel que des étudiants, désirant prendre part aux tests et scénarios proposés: conduite avec texto, en état d’ébriété ou intoxiqué au cannabis.
«Après trois bières, tu penses que c’est pas si pire et que tu peux t’en tirer, mais d’en faire ainsi l’expérience nous a prouvé qu’il n’en était rien, confient Roy, 20 ans, et Kamal, 21 ans, tous 2 un peu sous le choc. C’est impressionnant et efficace comme démonstration.»
Moyen utile
En plus du simulateur de conduite, Guylaine Lemieux et Alain Beaudry, formateurs en sécurité à la CAA, disposaient de diverses paires de lunettes recréant les circonstances sensorielles des différents états quand on a consommé des matières illicites ou ingurgité une trop grande quantité d’alcool.
«Nous démontrons que la notion d’espace-temps est faussée même quand on a consommé sous la limite permise par la loi, affirme Alain Beaudry. On cherche à sensibiliser les jeunes dans ce qu’ils vivent, mais on devrait aussi le faire avec les gens de l’âge d’or. Il y a du monde irresponsable à tout âge.»
Conséquences
Tout près du simulateur, deux agentes communautaires de la police de Laval, Marlène Langevin et Mélissa Carrera, tenaient un kiosque de prévention, sensibilisant les étudiants à l’aide d’une dizaine de brochures et de faux verres d’alcool de nature différente: verre de bière, flûte de champagne, coupe de vin ou cocktail.
«Nous les informons sur le nombre de points de démérite qu’ils peuvent perdre et les autres implications autant juridiques que criminelles», de dire Marlène Langevin.