Régis Cibasu fait partie d’une cohorte de quatre nouveaux joueurs lavallois qui se sont entendus avec les Alouettes de Montréal pour la saison 2021.
Il s’agit d’un retour au Québec pour le receveur de 27 ans qui a disputé une saison avec les Argonauts de Toronto. Il avait d’ailleurs été repêché en 2018 par les rivaux de l’équipe montréalaise.
«C’était une bonne expérience, affirme Cibasu en abordant son court séjour dans la capitale de l’Ontario. Tu apprends beaucoup lorsque tu fais le saut d’universitaire à professionnel. Même si nous n’avons pas eu la saison que nous espérions [en 2019], j’ai beaucoup appris et je leur suis reconnaissant.»
Polyvalence
Bien qu’il est étiqueté comme receveur éloigné, le résident de Chomedey a principalement joué comme centre-arrière avec les Argonauts. Il affirme avoir bien aimé l’expérience et que cela l’aidera dans son futur.
«Je suis quelqu’un de très polyvalent, donc ça ne me dérange pas de jouer comme centre-arrière ou receveur éloigné, assure-t-il. Comme joueur de football, tout ce que je veux, c’est d’être sur le terrain.»
Cibasu ajoute qu’il se sent prêt à aider l’équipe immédiatement. Il veut forcer la main de ses entraîneurs et obtenir un poste de partant dès cette saison.
«Je veux arriver au camp d’entraînement et montrer l’apport que je peux offrir à l’équipe pour la prochaine saison, note-t-il. Je suis quelqu’un qui a des objectifs très hauts dans la vie et je travaille pour les accomplir. Ensuite, on verra les opportunités qui m’offriront les entraîneurs.»
Coéquipiers
Rappelons que Régis Cibasu faisait partie des Carabins de l’Université de Montréal lorsque ceux-ci ont mis la main sur le titre universitaire canadien de la coupe Vanier en 2014. Il avait d’ailleurs été nommé joueur par excellence de la finale.
Le nouveau projet des Alouettes de Montréal a donc ce qu’il faut pour lui plaire, puisque bons nombres de Québécois feront partie de l’édition 2021. Danny Maciocia, son ancien entraîneur, est également le nouveau directeur-général de l’équipe.
«C’est vraiment quelque chose de nice de pouvoir jouer avec des gars que tu as côtoyé à l’université, conclut-il. C’est rare que l’on peut vivre quelque chose comme ça et je suis vraiment excité de faire mes débuts à Montréal.»