Appelé La collaboration au cœur des approches d’intervention lavalloises, l’événement a mis en lumière de nombreuses actions dont celles du Projet SAJ (Service aux jeunes) qui avait organisé cette rencontre.
«Notre approche globale de lutte au phénomène de gangs de rue prend fin bientôt, de mentionner Marylou Bossé, coordonnatrice du SAJ. On souhaite bien sûr continuer, car il y a beaucoup de demandes. Nous coordonnons des activités de prévention, réhabilitation et d’intervention auprès de jeunes susceptibles d’être recrutés par un gang de rue en l’accompagnant et l’aidant à s’en sortir.»
Depuis sa création, l’organisme a reçu près de 140 références jeunes à risques ou affiliés aux gangs criminalisés. Un fonds de soutien a permis à une vingtaine d’entre eux de retourner sur les bancs d’école ou d’en accrocher plus de 60 à des activités sociorécréatives positives.
Une trentaine de partenaires lavallois ont pris part à cette mission notamment via plus de 400 comités cliniques servant à des suivis d’adolescents et jeunes adultes.
«Les approches collaboratives, nous y croyons, de continuer Sandra Desmeules, membre du comité exécutif et responsable des dossiers de sécurité publique à la Ville de Laval. On s’offre une occasion d’améliorer notre façon d’intervenir à l’écoute de notre collectivité»
Police et communautaire
Jean Fallon, chef du service aux jeunes contrevenants du Centre intégré de santé et des services sociaux (CISSS) de Laval, et l’inspecteur Martin Lachance, du Service de police de Laval (SPL), ont vite démontré la valeur d’une collaboration interdisciplinaire.
«À mes débuts, il y a 32 ans, ce que vous vivez en ce moment, ç’aurait été un événement psychédélique!» a déclaré avec humour Jean Fallon, alors que Martin Lachance prenait le relais pour illustrer concrètement l’efficacité d’un décloisonnement en intervention, parlant d’un parc redonné aux enfants et citoyens après des problèmes de trafic de stupéfiants.
«Nous avons, entre autres, créé une table avec OASIS, unité mobile d’intervention, pour régler la situation, en collaboration avec nos policiers à vélo qui continuent d’y faire un tout pour éviter une possible détérioration», de dire l’inspecteur Lachance.
La preuve par l’exemple
Par la suite, un panel de discussion a donné une idée de l’étendue des collaborations plus étroites établies depuis cinq ans depuis une première conscientisation vécue en 2008 après des incidents violents liés à des gangs. À cette époque, la Police de Laval avait montré une volonté de lutter contre le phénomène par une approche plus complète que juste la répression.
Peu à peu, on s’est alors inspiré du programme américain Gang Reduction Program. Il a été déterminé de travailler ensemble sans nuire aux jeunes, via un échange plus fréquent d’information, du suivi auprès de jeunes incarcérés, une prévention un universelle, des actions en psychoéducation et toxicomanie, dans un réajustement constant pour s’adapter aux besoins de cette clientèle fragilisée et vulnérable.
Se sont exprimés des gens d’A-GIR, un comité en gestion des dossiers à haut risque d’homicide, de suicide ou de blessures graves qui agit aussi en matière de violence conjugale; Les Survivantes, ce groupe de policières qui offre informe et forme différents professionnels ayant affaire à des victimes d’exploitation sexuelle, en tentant de les sensibiliser aux ressources capables de les sortir de leur milieu destructeur; ainsi que le PCA (Plan de cheminement vers l’autonomie), qui s’adresse aux jeunes de 16 à 24 ans en difficulté en leur donnant les outils nécessaires au passage à la vie adulte, soit une préparation axée sur le socioprofessionnel, résidentiel et relationnel.
«Nous avons tous réalisé que nous sommes confrontés à des réalités trop complexes et lourdes pour une seule organisation, tout en nous heurtant à l’enjeu majeur de la confidentialité, d’affirmer Martin Périgny d’A-GIR. Nous avions besoin de comités pour briser ces silos-là afin d’interagir et donner accès à un ensemble plus complet de services profitables pour ces jeunes.»
Appelé La collaboration au cœur des approches d’intervention lavalloises, l’événement a mis en lumière de nombreuses actions dont celles du Projet SAJ (Service aux jeunes) qui avait organisé cette rencontre.
«Notre approche globale de lutte au phénomène de gangs de rue prend fin bientôt, de mentionner Marylou Bossé, coordonnatrice du SAJ. On souhaite bien sûr continuer, car il y a beaucoup de demandes. Nous coordonnons des activités de prévention, réhabilitation et d’intervention auprès de jeunes susceptibles d’être recrutés par un gang de rue en l’accompagnant et l’aidant à s’en sortir.»
Depuis sa création, l’organisme a reçu près de 140 références jeunes à risques ou affiliés aux gangs criminalisés. Un fonds de soutien a permis à une vingtaine d’entre eux de retourner sur les bancs d’école ou d’en accrocher plus de 60 à des activités sociorécréatives positives.
Une trentaine de partenaires lavallois ont pris part à cette mission notamment via plus de 400 comités cliniques servant à des suivis d’adolescents et jeunes adultes.
«Les approches collaboratives, nous y croyons, de continuer Sandra Desmeules, membre du comité exécutif et responsable des dossiers de sécurité publique à la Ville de Laval. On s’offre une occasion d’améliorer notre façon d’intervenir à l’écoute de notre collectivité»
Police et communautaire
Jean Fallon, chef du service aux jeunes contrevenants du Centre intégré de santé et des services sociaux (CISSS) de Laval, et l’inspecteur Martin Lachance, du Service de police de Laval (SPL), ont vite démontré la valeur d’une collaboration interdisciplinaire.
«À mes débuts, il y a 32 ans, ce que vous vivez en ce moment, ç’aurait été un événement psychédélique!» a déclaré avec humour Jean Fallon, alors que Martin Lachance prenait le relais pour illustrer concrètement l’efficacité d’un décloisonnement en intervention, parlant d’un parc redonné aux enfants et citoyens après des problèmes de trafic de stupéfiants.
«Nous avons, entre autres, créé une table avec OASIS, unité mobile d’intervention, pour régler la situation, en collaboration avec nos policiers à vélo qui continuent d’y faire un tout pour éviter une possible détérioration», de dire l’inspecteur Lachance.
La preuve par l’exemple
Par la suite, un panel de discussion a donné une idée de l’étendue des collaborations plus étroites établies depuis cinq ans depuis une première conscientisation vécue en 2008 après des incidents violents liés à des gangs. À cette époque, la Police de Laval avait montré une volonté de lutter contre le phénomène par une approche plus complète que juste la répression.
Peu à peu, on s’est alors inspiré du programme américain Gang Reduction Program. Il a été déterminé de travailler ensemble sans nuire aux jeunes, via un échange plus fréquent d’information, du suivi auprès de jeunes incarcérés, une prévention un universelle, des actions en psychoéducation et toxicomanie, dans un réajustement constant pour s’adapter aux besoins de cette clientèle fragilisée et vulnérable.
Se sont exprimés des gens d’A-GIR, un comité en gestion des dossiers à haut risque d’homicide, de suicide ou de blessures graves qui agit aussi en matière de violence conjugale; Les Survivantes, ce groupe de policières qui offre informe et forme différents professionnels ayant affaire à des victimes d’exploitation sexuelle, en tentant de les sensibiliser aux ressources capables de les sortir de leur milieu destructeur; ainsi que le PCA (Plan de cheminement vers l’autonomie), qui s’adresse aux jeunes de 16 à 24 ans en difficulté en leur donnant les outils nécessaires au passage à la vie adulte, soit une préparation axée sur le socioprofessionnel, résidentiel et relationnel.
«Nous avons tous réalisé que nous sommes confrontés à des réalités trop complexes et lourdes pour une seule organisation, tout en nous heurtant à l’enjeu majeur de la confidentialité, d’affirmer Martin Périgny d’A-GIR. Nous avions besoin de comités pour briser ces silos-là afin d’interagir et donner accès à un ensemble plus complet de services profitables pour ces jeunes.»