Le Rocket de Laval a infligé un premier revers en temps régulier au Wolf Pack de Hartford, s’imposant par la marque de 4 à 1 mercredi à la Place Bell.
Ils vengent ainsi la défaite crève-cœur subie aux dépens de la formation américaine la semaine dernière.
Les hommes de Joël Bouchard ont pris les devants en avantage numérique grâce au premier but de la saison de Michael McCarron. L’attaquant américain a glissé un retour de lancer de Phil Varone entre les jambières du gardien Igor Shesterkin. Cette mention d’aide a permis à Varone d’inscrire un point dans un troisième match de suite.
Le Rocket a ensuite dominé la majorité de la première période sans parvenir à tromper une seconde fois le portier du Wolf Pack.
Les visiteurs ont profité du manque d’opportunisme des Lavallois pour créer l’égalité en milieu de deuxième engagement. À la suite d’une bévue de Gustav Olofsson derrière son filet, Steven Fogarty a remis la rondelle à Tim Gettinger, laissé seul devant Charlie Lindgren, qui a complété la pièce de jeu de son coéquipier.
À la suite de ce but, les deux équipes ont joué du hockey plus conservateur, s’échangeant peu de chances de marquer.
Alexandre Alain a brisé l’égalité à mi-chemin en troisième période en déjouant Shesterkin sur une échappée. Moins de deux minutes plus tard, Charles Hudon a doublé l’avance des siens à l’aide d’un tir précis dans le coin supérieur droit du filet. Il s’agissait d’un deuxième point dans la rencontre pour la natif d’Alma qui avait été blanchi de la feuille de pointage à ses sept derniers matchs.
Nikita Jevpalovs a complété la marque dans un filet désert.
Succès en infériorité numérique
Le Rocket a encore été parfait en désavantage numérique, n’accordant aucun but en quatre occasions. Laval se retrouve au sommet de la LAH grâce à une efficacité de 97,4% à court d’un homme.
«Le désavantage numérique et un aspect important de la game, surtout dans des matchs serrés comme ça, a noté Alexandre Alain au terme de la rencontre. On est presque parfait et on s’assure toujours des petits détails. C’est ça qui fait qu’on s’améliore même à chaque match.»
Noah Juulsen a été l’un des éléments-clés lors des unités spéciales. Le numéro 44 disputait un troisième match cette saison après avoir manqué dix mois d’activités en raison d’une blessure. «Notre pression était très bonne, a-t-il affirmé après le match. […] Nous avons aussi bloqué beaucoup de lancers et tout le monde est sur la même longueur d’ondes. Ça nous permet d’avoir du succès jusqu’à maintenant. »
Les deux équipes se retrouveront vendredi soir à l’occasion du deuxième match d’un programme double.