Les Alouettes de Montréal se sont entendus sur les termes d’un contrat avec quatre nouveaux joueurs lavallois en vue de la saison 2021.
Il s’agit de Brian Harelimana, Vincent Alessandrini, Pierre-Luc Caron et Régis Cibasu. Les deux derniers effectuent un retour dans la province, alors qu’ils ont respectivement évolué pour les Stampeders de Calgary et les Argonauts de Toronto au cours de la saison 2019.
«C’est toujours un honneur de pouvoir jouer dans l’équipe professionnelle de la ville où tu as grandi, affirme Cibasu. J’ai beaucoup appris [à Toronto]. Je leur suis reconnaissant de cette expérience.»
Harelimana et Alessandrini ont quant à eux signé un premier contrat professionnel en s’entendant avec le club montréalais qui les a repêchés en 2020.
«J’avais de gros doutes [sur la suite des choses en raison de blessures], mentionne Alessandrini qui habite dans Chomedey. C’était un choc d’être repêché. J’avais les larmes aux yeux et c’était un feeling incroyable.»
Joueurs d’ici
Les Alouettes mettent présentement en place un projet qui vise à recruter un maximum de joueurs québécois. Celui-ci a grandement intéressé les nouvelles acquisitions de l’équipe.
«On va dans une excellente direction, précise Caron qui a joué pour les Patriotes de Vimont et les Loups de Curé-Antoine-Labelle dans sa jeunesse. Je ne veux pas dire que le mot se passe dans la ligue, mais tous les Québécois ont envie de revenir ici.»
«Je trouve ça super cool, soutient Harelimana qui a aussi joué à Curé-Antoine-Labelle après son passage avec les Blues de Chomedey. Au niveau de la chimie de l’équipe, on va avoir une belle cohésion. Nous sommes tous des gars qui nous étions affrontés dans le réseau universitaire.»
Au total, près d’une vingtaine de nouvelles acquisitions des Alouettes proviennent du Québec.
Pandémie
Malgré cet intérêt pour le projet, le fait de pouvoir recommencer à jouer au football est ce qui motive réellement les quatre joueurs lavallois. Rappelons que ceux-ci ont dû prendre une pause d’un an en raison de la pandémie qui a forcé l’annulation de la dernière saison de la Ligue canadienne de football.
«Ça fait un an et demi que je n’ai pas joué au foot, ça commence à me manquer beaucoup, soutient Brian Harelimana qui évolue à la position de secondeur. C’était la première année où je ne jouais pas depuis 2003. Ça fait du bien au corps, mais j’ai hâte de jouer pour ramener un championnat à Montréal. On est dû pour une parade.»
Les athlètes de l’île Jésus ont tout de même trouvé des façons de s’occuper lors de cette longue période de pause : Harelimana et Alessandrini sont retournés sur les bancs d’école, tandis que Caron et Cibasu ont testé le marché du travail.
Préparation
D‘ici le début des camps d’entraînement, les quatre Lavallois poursuivent leur préparation de façon individuelle. Leurs objectifs sont élevés et certains souhaitent obtenir un poste de partant dès 2021.
«Je suis un joueur polyvalent, note Régis Cibasu qui peut jouer comme centre-arrière et receveur éloigné. Je veux arriver au camp d’entraînement et montrer l’apport que je peux offrir à l’équipe pour la prochaine saison. Je suis quelqu’un qui a des objectifs très hauts dans la vie et je travaille pour les accomplir.»
La situation sera particulièrement intéressante à suivre du côté de Pierre-Luc Caron. Le résident de Duvernay, qui évolue au poste de spécialiste des longues remises, tentera de ravir le poste de partant aux mains de Martin Bédard, un autre Lavallois qui fait partie de l’organisation depuis 2009.
«Ce n’est pas moi qui prends la décision finale, rappelle Caron. Je vais faire de mon mieux pour avoir le poste et je crois que j’ai fait ma preuve dans la ligue. J’ai une très bonne relation avec Martin, mais, en bout de ligne, c’est sûr qu’on veut être le partant.»