(Mise à jour: 13 juillet, 12h15)
Candidat à la mairie, le chef de Laval citoyens – Équipe Michel Poissant a dévoilé un premier engagement électoral ce mois-ci en présence du regroupement Les Amis des milieux naturels de Laval.
Il s’agit d’un parc linéaire long de huit kilomètres qui relierait la tête du ruisseau Papineau-Lavoie, dans le secteur du Bergerac, à la rivière des Mille Îles au sud du Club de golf de Sainte-Rose.
«Ce sentier naturel est un héritage vert et un refuge de quiétude entouré d’une faune et d’une flore exceptionnelles», a déclaré M. Poissant qui concrétiserait cet aménagement dans un premier mandat.
Il évoquait ici les principaux points d’attrait situés en milieu boisé aux deux extrémités du parc projeté, lesquels couvrent la moitié du parcours.
D’un côté, des milieux humides de «grand intérêt», selon le Conseil régional de l’environnement (CRE) de Laval qui en réclame la préservation, à la tête du ruisseau Papineau-Lavoie tout juste derrière le complexe d’habitation Le Quintessence, situé au quadrant nord-est de l’autoroute 440 et du boulevard Curé-Labelle.
De l’autre, un espace naturel que l’on dit d’exception le long de la rue des Charmes, à l’ouest du boulevard Sainte-Rose, dans Fabreville. Un «secret absolument bien gardé» trop peu fréquenté par les Lavallois au goût de Georges Pelletier, l’architecte de ce projet. Cette portion de rue non asphaltée et inhabitée sur quelque deux kilomètres est propriété de la Ville, précise-t-il.
Acquisition ou expropriation
Si la grande majorité des terrains visés par ce projet de parc linéaire est de propriété publique, passant notamment sous les lignes à haute tension dans les emprises d’Hydro-Québec bordant entre autres la rue Édith, le tracé nécessiterait l’acquisition de lots appartenant à des sociétés privés dans sa portion longeant le ruisseau Papineau-Lavoie. Ces terrains à acquérir de gré à gré ou par voie d’expropriation sont tous situé au quadrant au nord-ouest de la rue Elsa-Triolet et du boulevard Chomedey.
Il en coûterait à la Municipalité entre 6 à 7 M$, estime M. Pelletier, qui a été chef de division pendant 20 ans au Service de l’évaluation de la Ville de Laval avant d’occuper le même poste à la division de l’expropriation au cours des 5 années qui ont précédé son départ à la retraite en 2002.
Une réalisation «à faible coût», soutient Michel Poissant, soulignant que ce «projet nature d’envergure» répond aux préoccupations grandissantes des citoyens en matière de protection et d’accès aux milieux naturels depuis la pandémie. À cet égard, le marécage et le marais situés dans l’ombre des tours d’habitation du Quintessence feraient l’objet d’un aménagement tout comme à l’autre extrémité du parc un point d’observation serait aménagé au cœur du milieu boisé de la rue des Charmes.
Toujours selon chef du parti Laval citoyens, ce tracé cycliste et piétonnier permettrait de «reconfigurer les pistes cyclables existantes à proximité» de façon à assurer la sécurité des usagers.