(Dernière mise à jour: 14 juin, 12h35)
Le Centre québécois d’innovation en biotechnologie (CQIB) a profité de l’ouverture de la convention internationale BIO, le 13 juin, à San Diego pour annoncer l’agrandissement de ses installations au cœur de la Cité de la biotech.
Pour répondre à la forte demande des entreprises en démarrage en sciences de la vie, et ce, au Québec comme à l’international, les partenaires financiers derrière cet incubateur injectent 3,6 millions de dollars, ce qui se traduira par l’ajout de cinq laboratoires et de nouveaux équipements scientifiques offerts à temps partagé au 500, boulevard Cartier.
«Une excellente nouvelle pour le secteur des sciences de la vie et technologies de la santé qui prend de plus en plus d’expansion au Québec», a déclaré par voie de communiqué Pierre Fitzgibbon, ministre de l’Économie et de l’Innovation et responsable du Développement économique régional. Il est important de soutenir le «grand savoir-faire québécois» en investissant dans l’accompagnement d’«entreprises d’ici», a-t-il continué.
Jusqu’à 25 startups
Premier incubateur en biotechnologie à voir le jour au Canada il y a 26 ans, le CQIB passera ainsi à 30 000 pieds carrés d’espace de laboratoires et de bureaux, lesquels pourront accueillir jusqu’à 25 startups à compter de l’été 2023, explique son directeur général Perry Niro lors d’un entretien avec le Courrier Laval. Quinze entreprises y sont actuellement incubées.
Les nouveaux équipements favoriseront également l’impartition d’activités de recherche et de développement auprès de biotechs non-résidentes, ajoute le principal intéressé.
Cofondé par la Ville et l’Institut national de la recherche scientifiques (INRS) en 1996, le CQIB a généré à ce jour près de 600 M$ d’investissements, dont quelque 100 M$ au cours des 3 dernières années, poursuit le dirigeant de cette pépinière qui a su tirer profit des opportunités qu’a suscitées la pandémie.
«Grâce à la précieuse collaboration de plusieurs partenaires, ce projet confirme notre rôle moteur dans le l’émergence de la nouvelle génération d’entrepreneurs en sciences de la vie», fait valoir Perry Niro en évoquant le ministère de l’Économie et de l’Innovation (MEI), l’agence de Développement économique Canada (DEC), l’Institut national de la recherche scientifique (INRS) et la Ville de Laval.
Siège de la Cité de la biotechnologie et de la santé humaine du Grand Montréal, Laval se trouve au cœur de ce secteur stratégique de l’économie du savoir, laisse entendre le maire Stéphane Boyer. «Ces investissements confirment notre posture enviable au Canada [et] profiteront à l’ensemble de notre société puisqu’ils permettront de nouvelles découvertes scientifiques et de nouvelles collaborations avec l’industrie biopharmaceutique», s’est-il réjoui.