Les 2900 membres lavallois de l’Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux (APTS) complètent aujourd’hui deux journées de grève générale en marge des négociations pour le renouvellement de leur convention collective.
Celle-ci est maintenant échue depuis plus d’un an et touche les professionnels de nombreux secteurs.
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(Photos gracieusetés)
«Les millions auront beau pleuvoir pour favoriser la création de nouveaux postes, encore faut-il qu’il y ait des gens volontaires et dûment formés pour les occuper, soutient Natacha Pelchat, représentante nationale de l’APTS à Laval, par voie de communiqué. Les postes vacants se multiplient.»
Elle ajoute que les négociations n’ont pas débloqué depuis un mois, ce qui inclut le secteur de la protection de la jeunesse qui fait partie des priorités gouvernementales.
Incohérence
L’APTS dénonce aussi «le manque de sérieux du gouvernement Legault», puisque celui-ci a invité les organisations syndicales à une négociation rapide au printemps 2020 et que les pourparlers traînent en longueur depuis ce temps.
Trois offres globales auraient été émises jusqu’à maintenant, mais, pour l’APTS, celles-ci sont pratiquement identiques et couvriraient à peine l’inflation.
«En offrant d’améliorer les conditions de travail de seulement quelques corps d’emploi, le gouvernement cherche uniquement à éteindre des feux, conclut Mme Pelchat. Mais c’est tout le réseau qui risque de s’enflammer. La surcharge de travail se généralise dans tous les secteurs. La gestion des services publics au gré des crises, ça suffit!» (N.P.)