Le CS Fabrose s’est incliné par la marque de 1 à 0 en tirs de barrage lors de la finale du volet féminin de la Première ligue de soccer du Québec (PLSQ) qui a eu lieu le 15 août.
«Nous avons été très dangereux, explique Angelo Jean-Baptiste, entraîneur-chef de l’équipe. Nous avons attaqué Blainville [les championnes], qui est une machine de soccer, et nous aurions pu gagner le match. Malheureusement, la chance ne nous a pas souri cette journée-là.»
Il se dit tout de même très satisfait de la performance de ses joueuses.
En raison de la pandémie de la COVID-19, la PLSQ a revu son calendrier pour la saison 2020. Toutes les équipes de la ligue s’affrontaient une fois et les deux mieux classées de ce tour préliminaire obtenaient leur place en finale.
Le CS Fabrose a présenté une fiche de deux victoires et une défaite lors de ces duels, ce qui lui a permis d’avoir rendez-vous avec l’AS Blainville. Leur seule défaite était d’ailleurs survenue contre cette formation par la marque de 5 à 0.
«Ma plus grande fierté, c’est la finale, souligne M. Jean-Baptiste. Nous avons fait 0 à 0 contre une équipe qui nous avait battus 5 à 0 précédemment. On a vu une très grande progression avec cette équipe.»
Préparation
Il s’agissait de la première saison d’Angelo Jean-Baptiste à la tête de la mouture féminine du CS Fabrose. Il avoue que la préparation en vue de la saison a été plutôt particulière en raison du contexte.
«Nous avions commencé nos entraînements à l’automne, précise-t-il. Nous avions deux entraînements par semaine. Quand la COVID-19 a fait son apparition au mois de mars, on a tout arrêté. Heureusement, beaucoup de nos filles jouaient à l’université ou au cégep, donc elles étaient en forme lorsque nous avons appris qu’on allait avoir une mini-saison.»
Parmi les 27 filles inscrites dans l’équipe au début de l’année, 22 étaient présentes pour disputer chacun des matchs. Cela s’explique par le fait que certaines joueuses étaient retournées dans leur université respective qui, parfois, se trouve aux États-Unis.
«On aurait pu aller chercher des joueuses qui jouaient pour d’autres formations [non-inscrites cette année], mais nous avons décidé de faire confiance aux filles qui étaient avec nous au cours des mois de janvier et février. Nous n’avons pas été déçus, car elles ont été très compétitives.»
Il croit d’ailleurs que son équipe aurait pu surprendre davantage sur une longue saison, car elle est composée de jeunes joueuses ayant un potentiel de développement énorme.
Incertitude
Pour le moment, il est difficile pour le groupe d’entraîneurs de préparer son équipe en vue de la prochaine saison.
Ils ne savent pas quand les activités de la PLSQ vont reprendre et une possible fusion entre les clubs de soccer de Chomedey, Delta Laval et CS Fabrose est envisageable d’ici l’an prochain.
Malgré tout, Angelo Jean-Baptiste se dit prêt à toute éventualité. «Si le club décide de revenir avec ce groupe-là, nous allons être prêts. Mon staff reste en contact avec les filles et le club. Nous voulons continuer de nous développer pour l’an prochain.»