Une première rencontre pour la lecture a eu lieu au Centre de formation Compétences-2000 où plus de 40 partenaires du réseau des bibliothèques, milieux scolaires et communautaires ont participé à des échanges sur les stratégies à adopter pour cultiver l’intérêt à lire chez les adolescents.
L’événement a été organisé par le Regroupement lavallois pour la réussite éducative (RLPRE) à la suite d’une consultation lavalloise tenue en 2017.
Autrices jeunesse
Deux autrices ont été invitées à partager leur approche pour attirer et engager les jeunes lecteurs.
À travers ses romans, Marie Gray aborde des sujets controversés et tabous qui intéressent les adolescents.
Dans le but d’identifier les sujets qui interpellent ses lecteurs, l’écrivaine s’entoure de psychologues, d’intervenants, mais aussi de jeunes afin de mieux répondre à leurs questionnements.
À son tour, la booktubeuse Mélanie Jannard, utilise les vidéos et les réseaux sociaux pour d’encourager les jeunes à s’exprimer.
L’enregistrement vidéo permet aux jeunes d’exprimer leur appréciation littéraire et d’exploiter un médium intéressant les sortant de leur zone de confort.
Partenaires lavallois
Des intervenants impliqués dans le développement de la littératie ont également présenté leur initiative.
Mélanie Goyette, responsable du développement des publics à la Rencontre Théâtre Ados (RTA) a indiqué que son organisme encourage les jeunes à lire en passant par le théâtre, les débats, l’improvisation et d’autres activités directement liées à la lecture.
Mathieu Tremblay, bibliothécaire à la Ville de Laval, a conclu le panel en présentant les soirées Interdit aux adultes tenues dans les bibliothèques municipales.
Ces événements s’adressant aux jeunes proposent des activités, dont des manucures artistiques, photomatons, jeux vidéo ou soirées thémathiques.
L’objectif est d’encourager les jeunes à s’approprier les lieux et aussi à créer des liens avec le personnel en place pour avoir le goût d’y retourner.
Discussions
Ces partenaires ont aussi souligné que le livre est un outil qui les aide à aborder des sujets délicats et enjeux sociaux avec les jeunes. Les échanges ont, entre autres, porté sur l’importance de placer les préoccupations des jeunes au centre des activités liées à la lecture, en plus de diversifier les supports utilisés.
Seulement 22% des jeunes Québécois déclarent lire pour le plaisir 3 heures et plus par semaine, alors que 47% des jeunes affirment avoir du mal à trouver des livres qui les intéressent selon une enquête réalisée pour le compte de Scholastic, en 2017. (D.V.)