(Dernière mise à jour: 30 juin, 16h45)
À quatre mois et une semaine du scrutin municipal, Action Laval relance sa campagne avec une nouvelle candidate à la mairie, Sophie Trottier.
Inconnue du grand public, Mme Trottier remplace au pied levé l’ex-cheffe du parti, Sonia Baudelot, dont le départ avait été annoncé cinq jours plus tôt, le 25 juin. Une décision prise «d’un commun accord» affirmait alors le parti, qui reprochait à Mme Baudelot son manque de disponibilité. Quant à la principale intéressée, elle n’a jamais rappelé le Courrier Laval.
La nouvelle leader d’Action Laval, qui habite Duvernay-Est avec son conjoint et leurs trois filles âgées de 19, 15 et 12 ans, a eu droit à une première rencontre avec la majorité des 19 candidats du parti lundi soir, le 28 juin.
«Je suis très heureuse de me joindre à cette belle équipe dynamique, positive et motivée, a déclaré Sophie Trottier lors de l’annonce de sa nomination, le 30 juin. J’ai bien hâte d’aller à la rencontre des citoyennes et citoyens de ma ville».
Aucun complexe
Malgré son déficit de notoriété et son inexpérience en politique, Mme Trottier ne souffre d’aucun complexe, elle qui se voit première mairesse de la 3e grande ville du Québec le dimanche 7 novembre au soir.
«Il y a des gens qui y ont cru avant moi, je serais qui pour ne pas y croire», affirme celle qui se dépeint comme «une femme d’action, de projets et d’idées».
Par voie de communiqué, le président du parti et candidat dans Val-des-Arbres, Archie Cifelli, déclare que «les citoyennes et citoyens vont rapidement comprendre que le choix de Sophie Trottier s’imposait à notre équipe».
Ses premiers liens avec le parti remontent à 2013, année de fondation d’Action Laval par Jean-Claude Gobé en cette année électorale. En cours de campagne, elle avait fait du porte-à-porte avec le candidat du parti dans son district de Saint-Vincent-de-Paul, Paolo Galati. «Nos enfants allaient à la même école quand ils étaient jeunes», rappelle Mme Trottier en parlant de celui qui fut parmi les deux premiers élus de l’histoire du parti avec Mme Aglaia Revelakis.
Alignement des astres
Bien que Sophie Trottier se soit très peu impliquée au sein de cette formation politique par la suite, son conjoint n’a pas été surpris outre mesure que la direction la pressente au poste de chef de parti et de candidate à la mairie. «Sa première réaction a été de dire que c’était juste une question de temps», confie-t-elle.
«Des fois, dans la vie, il y a un moment qui est juste parfait, où le projet arrive juste au bon moment, poursuit la nouvelle cheffe, soulignant l’enthousiasme manifesté par ses trois filles à l’idée de voir leur mère briguer la mairie. La réflexion a eu l’air de se faire très rapidement, mais dans les faits ça faisait beaucoup d’années que je réfléchissais. C’était dans les cartes».
Formée en communication et en travail social, Sophie Trottier œuvre depuis près de 25 ans dans la fonction publique. Aujourd’hui à l’emploi de l’Office québécois de la langue française où elle agit à titre de conseillère en accompagnement d’entreprises, Mme Trottier entend prendre un congé sabbatique pour s’investir à temps plein dans la prochaine campagne électorale qu’elle a bien l’intention de remporter.