Accompagné de plusieurs organismes environnementaux, M. Demers a lancé, jeudi passé, le mouvement nonaloleoduc@laval.ca, incitant la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) à rejeter catégoriquement ce projet.
Il a notamment évoqué une rencontre tenue le mois dernier avec les représentants du promoteur, mentionnant que ceux-ci n’avaient pas été en mesure de rassurer les autorités municipales quant à leurs préoccupations liées aux risques d’incendie et de déversement dans les rivières.
Stupéfait
Jusque-là, le promoteur avait l’impression que les autorités municipales semblaient satisfaites des réponses fournies lors de la rencontre du 12 août.
«On avait convenu de leur revenir avec des compléments d’information de nature plus technique au plus tard le 12 septembre. La lettre leur a été transmise le vendredi 11 septembre», explique Tim Duboyce, porte-parole de TransCanada, précisant que la lettre répondait aux questions en suspens.
Ce dernier n’a pas voulu rendre publique cette correspondance privée par respect pour la Ville, laissant à celle-ci le soin d’en divulguer le contenu si elle le jugeait à propos.
Ouvert aux discussions
M. Duboyce soutient que le promoteur est toujours ouvert à reprendre les discussions si la Ville le souhaitait, ajoutant que la balle est maintenant dans le camp de la municipalité.
«On veut répondre aux questions. Il y a tellement de désinformation qui circule…», mentionne celui qui fait valoir que l’oléoduc assure un transport du pétrole nettement plus sécuritaire que les rails.
Le projet d’oléoduc Énergie Est, qui se déploierait sur une distance de 4600 kilomètres, implique des investissements de 12 milliards de dollars, dont 4 G$ au Québec, rappelle M. Duboyce.