«La paroisse était en excellente santé financière», fait-elle valoir, précisant que les revenus tirés de la location d’espaces de bureaux au presbytère, de la grande salle au sous-sol et de l’église à proprement parlée couvraient largement les frais annuels d’exploitation.
Tant et si bien qu’au moment de fermer les livres, la paroisse a transféré une rondelette somme d’au-delà de 100 000 $ au Fonds d’entraide de l’archevêché de Montréal. «Si on a choisi de fermer la paroisse, c’est parce qu’il n’y avait pas de relève», affirme Mme Gascon. Ces dernières années, on ne se bousculait pas pour occuper les postes de gestion au conseil de la fabrique. «Ça prend [aussi] des gens pour servir la messe et assister le célébrant», rajoute cette paroisienne qui habite Notre-Dame-des-Écores depuis 1956. Sans compter la désaffectation des fidèles, lesquels se faisaient de moins en moins nombreux à la messe dominicale. «Un moment donné, il faut se rendre à l’évidence», soutient la marguillière, ce qui a mené le curé et les marguillers de l’endroit, en collégialité avec la communauté à fermer les livres à l’été 2009. Un an plus tard, en juin 2010, l’archevêché de Montréal vendait l’église, sise au 765, rue Roland Forget, à la Mission catholique italienne Notre-Dame de l’Amour Divin au coût de quelque 900 000 $.
Les ex-paroissiens de Notre-Dame-des-Écores relèvent aujourd’hui de la paroisse Saint-Sylvain.
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